ALAIME : Le film

Jean (rôle pour un acteur à définir, peut-être le réalisateur ou le scénariste), Vosgien en fauteuil roulant et ancien photographe connu sous le pseudonyme de LOR-M (ses photos, toutes prises sur un seul et unique chemin de son village, existent réellement et seront utilisées pour le financement du film), teste une méthode de réinsertion grâce à la musicothérapie qu'il a élaborée et pour laquelle il a reçu une aide financière de la part du conseil départemental. Cette méthode, qui doit servir de modèle et être ensuite, réellement, reproduite dans toute la France (et à l'étranger...), consiste à accompagner trois chômeurs de son village (trois quadragénaires ayant fréquenté la même école) :

• Céline (rôle pour Claire Jaz ?), ancienne cadre (licenciée de la fabrique locale de cercueils délocalisée en Chine. Ce pays n'exporte pas que des virus, il y a aussi le service "après-vente") ;

• Ted (rôle pour Florent Peyre ?), ancien ? (En fait, je ne sais pas encore quel était son métier) ;

• Eros (rôle pour Artus), ancien ouvrier (licencié de la fabrique locale de cercueils).

Une à deux fois par semaine, les personnages se retrouvent pour préparer ces fameuses séances de chants dans un local situé à Monthureux-sur-Saône (à noter que le local envisagé est actuellement en vente et une décision assez rapide s'impose pour peut-être l'acquérir ou le louer pour le film). Ils doivent trouver différents lieux, prendre des rendez-vous, trouver parfois des sponsors (qui peuvent être des entreprises, des communes, des établissements publics, ceci permettant de rencontrer des responsables dans le monde du travail et pourquoi pas d'être embauché par la suite).

Le premier "lieu" est l'EHPAD de Monthureux-sur-Saône où réside la mère de Jean et dans lequel il fait du bénévolat (note de l'auteur : cet établissement, dont le rôle de directeur sera proposé à Guillaume Bats, est non seulement un EHPAD de 37 résidents, mais également un foyer d'accueil spécialisé pour 55 adultes en situation de handicaps moteurs, de déficience mentale… c'est un lieu exemplaire à faire découvrir, riche en échanges humains entre personnes âgées et adultes atteints de différentes maladies. Découvrez les résidents (et le personnel soignant) dans la vidéo ci-dessous filmée pendant le confinement.

Jean, Céline, Ted, Eros chantent donc une première fois avec les résidents de l'EHPAD et du foyer d'accueil spécialisé (note de l'auteur : je l'ai fait réellement pendant environ 6 mois, et la première fois (que j'ai filmée mais que je ne peux malheureusement pas diffuser à cause de la protection des droits à l'image) cela a suscité un formidable engouement. Cela a même été intégré au spectacle annuel de l'EHPAD).

La séance de chants suivante, après avoir pris des contacts, comme ce sera le cas à chaque fois, se déroule à l'école primaire (séance sponsorisée par la fabrique de "bonbons des Vosges" du village voisin). Lorsque ces séances s'adressent aux enfants, une histoire, qui les amènera à chanter, leur est racontée : "l'HistoiRe de Jean". Celle-ci porte sur les différences, le vivre-ensemble, les conflits… Elle vise à la fin à faire dessiner les enfants sur un sujet où ils doivent décrire un conflit. Cette histoire est donc racontée par Céline aux élèves, parmi lesquels se trouve sa fille. Le dessin fait par sa fille révèle à l'institutrice que Céline est une femme battue (rôle de compagnon violent réservé à Olivier de Benoist ?). Le problème est réglé rapidement par les services sociaux et la justice et le compagnon est écarté.

La séance suivante (sponsorisée par ???) se passe dans l'ancienne gendarmerie. Ce bâtiment héberge aujourd'hui une quarantaine de migrants mineurs en attente de vérification d'identité. C'est avec les migrants que se déroule la séance de chants.

Des gendarmes viennent interpeller Ted pour un problème de pédopornographie concernant sa fille adolescente : celle-ci et une amie se sont filmées dans une scène "osée" et ont posté la vidéo sur le compte internet de Ted, en utilisant son mot de passe (les adolescents peuvent commettre des erreurs qui peuvent les poursuivre toute leur vie, par exemple si l'une des deux veut faire une carrière politique ou dans l'administration, cette vidéo la poursuivra, ou qu'en penseront ses enfants trente ans plus tard ?). Ted arrive à régler ce problème auprès de la gendarmerie.

Cela se poursuit par une séance de chants commune entre l'EHPAD et l'école, puis dans la ville de Vittel le jour de la fête de la musique, puis avec des enfants dans un hôpital.

La séance suivante se passe dans les locaux d'une grande enseigne (la société vosgienne Thiriet ou La Poste), séance sponsorisée par cette entreprise (note de l'auteur : très important, cela sera détaillé par ailleurs, mais ces sociétés seront sollicitées pour le financement et la promotion du film, ainsi que pour la vente de produits dérivés). Les 4 héros font un très gros délire avec le personnel et les clients de ce local (faisant par l'occasion une forte publicité indirecte pour cette enseigne).

Bien sûr, il se passe des choses entre les quatre héros. Ted et Eros, dépressifs au début, vont de mieux en mieux. Céline et Eros tombent amoureux.

Les séances se poursuivent : dans un hôpital psychiatrique, puis peut-être au parlement européen de Strasbourg (une séance surprise mal organisée par Eros, se termine au poste de police).

Après les problèmes de violence conjugale de Céline et de pédopornographie de Ted, c'est au tour d'Eros. Celui-ci porte de temps en temps un pansement sur le bras, et, un jour, il s'évanouit. Est-ce un problème médical type cancer ou autre ? Suspens… C'est un malaise vagal car il donne du sang ou du plasma très régulièrement (il s'est même donné à 100 %, ou sang pour sang, l'équivalent de son poids, c'est peu dire).

Céline et Eros se marient. Au cours du banquet de ce mariage, outre une danse entre Ted et Eros sur l'air de la "Carioca"  (clin d'oeil au film "La cité de la peur"),  on apprend que Ted et Eros ne sont plus dépressifs, que Céline va aider Jean à poursuivre son "œuvre" et l'aider à développer son action, en embauchant Ted. Eros retrouve aussi du travail, dans la fabrique de bonbons des Vosges (avec des bonbons en forme de cœur). Durant tout le film, chaque séance de chants est filmée et mise en ligne sur YouTube, permettant ainsi de faire connaître de plus en plus le programme de réinsertion, qui devient un véritable succès et est de plus en plus reproduit. La méthode de réinsertion grâce à la musicothérapie imaginée par Jean plaît à d'autres personnes qui commencent à l'utiliser dans toute la France. Cette méthode est même validée par un psy qui en fait l'étude tout au long du film.

La dernière séance de chants se déroule lors d'un concert du groupe ukrainien Atmasfera (sponsorisé par BlaBlaCar). Nos quatre héros réussissent à se produire en première partie. Comme à chaque fois, Jean présente à l'assistance son programme de réinsertion, pourquoi il fait chanter (note de l'auteur : à plusieurs reprises, il l'a déjà expliqué, mais les scènes ne sont pas entièrement filmées). Et là, l'explication va jusqu'au bout : et tout le monde pleure et applaudit aussi, y compris les spectateurs qui regardent le film (note de l'auteur : j'ai imaginé ce final en janvier 2019, j'en ai pleuré toute la journée, et chaque fois que je l'imagine, je pleure. Cette fin, forte en émotions, est à l'image d'une fin de film type "Le Cercle des poètes disparus").

Une question se pose : qu'a bien pu dire Jean pour faire pleurer et applaudir tout le monde ?

D'autres questions se posent : vais-je trouver un scénariste pour l'écriture de ce film ? Des producteurs ? Un réalisateur ? Des acteurs ? Des financements ? Une personne de confiance pour m'aider à porter ce projet ? Ces personnes se demanderont-elles juste combien ce projet peut leur rapporter ou bien que peuvent-elles apporter au projet ?